Parlez-vous l’acronyme ?

« 𝐿’𝐴𝐴, 𝑙𝑒 𝐶𝐸𝑂 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝐶𝑀𝐸 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑐𝑎𝑙𝑙 𝑎𝑢 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑑𝑜𝑠𝑠𝑖𝑒𝑟 𝐸𝐴 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙’𝐴𝑂 𝑑𝑢 15/03, 𝑖𝑙𝑠 𝑑𝑜𝑖𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑃𝑀 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑙𝑒𝑎𝑑 𝑑𝑢 𝐷𝑇 𝑒𝑡 𝑑𝑒́𝑓𝑖𝑛𝑖𝑟 𝑙𝑒 𝐶𝑇𝐴. » 🧐
Vous avez compris ? 𝗕𝗿𝗮𝘃𝗼, 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝘇 𝗹’𝗮𝗰𝗿𝗼𝗻𝘆𝗺𝗲 !

On ne s’en rend pas toujours compte, c’est dangereux.
𝗣𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲́𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗮𝘂𝗴𝗺𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗿𝗮𝗽𝗶𝗱𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝘂𝗻 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲, 𝗶𝗹𝘀 𝗼𝗻𝘁 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗹’𝗲𝗳𝗳𝗲𝘁 𝗶𝗻𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲 !

L’univers sémantique du « pas + de 4 lettres » est le cauchemar de tous ceux qui ne sont pas issus de votre profession. Sachez-le ! 😱

Déjà parce que 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗻’𝗮𝗶𝗺𝗲 𝘀𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗿 𝗶𝗱𝗶𝗼𝘁 et que c’est le cas quand on doit chercher sur google une signification.

(Surtout que la plupart des gens 𝗱𝗲́𝘁𝗲𝘀𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 quelque chose.)

En𝘀uite, parce qu’𝗶𝗹s 𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗲́𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 entre ceux qui comprennent, et « les autres », on propage un effet de groupe : une élite digne de comprendre.
On exclut volontairement autrui et ça 𝗳𝗿𝗲𝗶𝗻𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝘀 𝗰𝗹𝗮𝗶𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀, 𝗹’𝗶𝗻𝗶𝘁𝗶𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲.

Bon, pour nuancer, ils peuvent aussi fédérer un groupe, c’est à double tranchant ! 😅

Ils augmentent 𝗹’𝗮𝗺𝗯𝗶𝗴𝘂𝗶̈𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗹’𝗶𝗻𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲́𝗵𝗲𝗻𝘀𝗶𝗼𝗻, parce qu’ils sont souvent utilisés à tort et à travers de façon inadéquate.
𝗟𝗲𝘀 𝗲𝗿𝗿𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲́𝗵𝗲𝗻𝘀𝗶𝗼𝗻 qui en résultent peuvent aussi coûter cher.

Imaginez si vous travaillez avec quelqu’un qui apprend votre langue, un client issu d’un autre milieu ou avec un handicap verbal/visuel/auditif, le calvaire que cela représente ! 🤯

Alors d’accord, quelques acronymes n’ont jamais fait s’écrouler le monde mais être vigilant à 𝘂𝘁𝗶𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗶𝗻𝗰𝗹𝘂𝘀𝗶𝘃𝗲 𝗲𝗻 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗲𝗿𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗮 𝗱’𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗲𝗳𝗳𝗶𝗰𝗮𝗰𝗲 !

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